Développer la fertilité du sol vers un système résilient et économe en intrants de synthèse chimique

– Les raisons historiques de nos pratiques d’utilisations d’intrants chimiques (productivisme, découvertes

scientifiques du 20e siècles, relativité de la notion de progrès…).

– Les conséquences actuelles de notre modèle de consommation d’intrants chimiques de synthèse (pollution, durabilité, dépendance, baisse de l’efficacité des intrants, adventices résistantes aux désherbants, contexte économique volatile…).

– Le cercle de dépendance aux intrants via la baisse d’immunité des plantes : exemple de la verse (conséquence d’une sur-fertilisation en azote de la culture).

– Les interactions entre différents organismes du sol et la qualité des cultures (favoriser les mécanismes qui captent des ressources minérales pour diminuer le recours aux intrants).

– Les leviers d’action pour régénérer et protéger son sol (couverture du sol, gestion du carbone, travail du sol, technique culturales simplifiées, lutte biologique) afin de réduire la protection chimique.

– Reconnaissance des plantes bio indicatrices et des bio agresseurs pour limiter les traitements chimiques.

– des cultures en bonne santé via un meilleur accès naturel aux ressources du sol (gestion de la structure du sol, retenir l’eau via l’activité biologique, dynamique de la matière organique…).

– l’intérêt des couverts végétaux dans le système agronomique (couverture du sol, matière organiques, réduction des intrants chimiques, gestion de l’eau) afin de diminuer les traitements.

– les bonnes espèces de couverts ainsi que les modes d’implantation en fonction des contraintes de chaque système d’exploitation.

– les différentes analyses (sol, sèves…) pour identifier les équilibres chimiques du sol qui favorisent des cultures en bonne santé, nécessitant ainsi moins d’intrants chimiques.

– les rotations cohérentes pour nourrir ses animaux, ses cultures et son sol (cultures intermédiaires restituées au sol, associations culturales, couverts végétaux, succession des cultures). Des systèmes fourragers moins consommateurs d’intrants chimiques et plus résilients économiquement.

– l’allongement des rotations pour intégrer des légumineuses : marge économique à la rotation et diminution des intrants chimiques de synthèses.

– la mise en place de prairies, cultures fourragères ou couverts dans les cultures en place (cultures associées couvrantes du sol).

– l’intérêt économique de la réduction des intrants chimiques et notamment de l’azote.